LA GARE AUX LAPINS DE FERRIERES D’AUNIS

Les élus des Deux-Sèvres à la vue des premiers résultats encourageants des départements voisins consentirent à intégrer la ligne d’Epannes au réseau CFD (chemin de fer départementaux) la bifurcation initialement prévue à Saint-Jean-de-Liversay fut reporté à la gare voisine de Ferrières- Courçon qui a cette occasion pris la dénomination de Ferrières d’Aunis.
La nouvelle ligne devant desservir le village de Courçon d’Aunis;
La loi du 26 février 1897 concéda l’embranchement de Ferrières- Courçon à Epannes à la compagnie CFD.

Les travaux de construction furent activement poussés dès le début de 1897 mais la traversée du Marais Poitevin occasionnait quelques difficultés et l’ouverture de la ligne ne pus avoir lieu que le 26 novembre 1899 la construction avait donc durée 3 ans
Les points d’alimentation en eau et les remises de machines, les prises d’eau étaient établies pour un parcours moyen de 20 km sans alimentation.

Elles étaient fort nombreuses, il y avait à Surgères un réservoir de 30 mètres cubes à prise directe avec épurateur “Desrumeaux” concernant les prises d’eau de secours, il y a eu au début à Ferrières- Courçon un réservoir de 12 m³ à prise directe et une grue hydraulique Puis dans le cadre de l’arrivée de la ligne d’Epannes en 1900 la démolition de ce réservoir et la mise en place d’un réservoir de 30 mètres cubes à prise directe avec épurateur “Desrumeaux” et l’implantation d’une deuxième grue hydraulique à cette gare fut ajoutée une remise automotrice accolée à la remise machine pour garer l’automotrice de la ligne d’Epannes en 1937
Sur la ligne Saint-Jean-d’Angély Marans dès 1902 machines de type 030 du constructeur Couillet venant d’Algérie après les travaux de Mostaganem- Tiaret.
Les fonctions sur le lieu de travail
LE MECANICIEN OU LE CONDUCTEUR DE LOCOMOTIVE
C’est le personnage principal on les appelait le plus souvent “les gueules noires”
L’ABOYEUR
Il annonce le départ et l’arrivée des trains ainsi que les correspondances, il chante le nom des gares desservies, il le fait d’une voix de Stentor, sans porte-voix dans un Brouhaha général. il parcourt les quais pour ouvrir les portières des voyageurs malhabiles et les renseigne à l’occasion
LE CHEF DE GARE
Il a sous ses ordres des sous-chefs, des commis, des hommes d’équipe.
La hiérarchie est militaire et il adopte son costume avec les grades de l’armée.
Le chef de gare porte au moins au début, le sabre avec des feuilles de chêne et des bordures d’or sur sa casquette et ses parements, ses subordonnés des galons d’argent ou de coton. La chemise blanche et la cravate noire sont de rigueur chez ceux qui sont au contact des voyageurs.
LE LAMPISTE
Il joue un rôle capital, recruté parmi les chaudronniers, il s’occupe de toutes les lampes de la gare, celle des bureaux, des quais, des trottoirs, mais surtout des aiguilles ce qui peut se chiffrer en centaines d’unités.


Document issus du bulletin municipal de ferrières et de l’association « les loisirs ferrangeois »